26 Mars 2016

Québec – Studio P

1er mai 2016

Montréal

Lecture-conférence en forme de petit traité sur l’émergence de la parole
et la mise en contexte du silence

De et avec Christian Lapointe
Création vidéo Lionel Arnould

Prose poétique sur la question du jeu, du langage et du silence, partition pour un acteur (ou un chœur ?), autant que traité dit « inoffensif » de l’art de l’acteur, Les Jours gris est écrite à partir d’une liste de questions concernant les enjeux de l’écriture dramatique et de la notion de «personnage » et de «situation ».

La friabilité des corps, l’absence de liens, la mort en devenir sont dits dans un parler déployé que l’auteur lance, sous la forme d’une spirale infinie. Il insinue ses doutes autant dans l’esprit de l’acteur que dans celui du public, ce dernier étant placé au cœur du processus du jeu et de l’écriture, le ludisme des jeux de répétitions renforçant la férocité de son contenu.

ce Petit traité… aborde aussi la question de l’implacabilité de notre époque et son premier titre, Les jours gris, n’est pas sans faire écho à ce début de 21e siècle. 

Présentée en 2014 pour une toute première lecture-laboratoire à l’occasion du Festival de Théâtre de l’Université Laval (Québec), la proposition scénique sera enrichie pour une nouvelle étape en 2016.

Une production de Carte Blanche

Jours Gris Capture vidéo

Crédit: Lionel Arnould

Tout ça
n'aurait pas de sens
si ça n'essayait pas
au moins de se rendre
jusqu'à là où ils sont
De se rendre jusqu'à eux
Jusqu'à eux
C'est sûrement
ce que ça fait
Essayer de les atteindre

Dans leur corps

Crédit: Toma Iczkovits